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Saut à l’élastique, n’ayez plus peur du vide

Au sommaire

1)  Un rituel ancestral
2)  Philosophie et sécurité
3)  Comment se fait le saut ?

Sport qualifié d’extrême, le Bungee jumping plus connu sous le nom de saut à l’élastique, gagne de plus en plus de notoriété auprès des amoureux de sensations fortes.
Comment expliquer cet engouement pour un sport des plus dangereux ?

Un rituel ancestral

Le saut à l’élastique puise ses origines dans la spiritualité. En effet, il provient des rites initiatiques et traditionnels des populations de l’archipel du Vanuatu qui permettaient aux mâles de la tribu de passer de l’état d’enfant à l’état d’adulte.
Ce rite, pratiqué initialement dans l’île de la Pentecôte, consiste en un saut spectaculaire du haut d’une tour de bois de 25 mètres, et ce muni d’une simple liane accrochée à la cheville du lauréat.
Cette pratique, appelée « Gaul » ou encore « Nago » par les autochtones, a connu, bien évidemment, de véritables changements.
Ainsi, sa popularisation en Europe remonte aux années 1980 ; en effet, en 1979, un certain David Kirke exécute le premier saut « officiel » à Bristol, en Angleterre.

Ensuite, l’introduction du saut à l’élastique en France devient quasi-automatique, et ce grâce à l’expansion que connaît ce sport hors du commun.
Le néo-zélandais Alan-John Hackett, tout en introduisant ce sport en France, améliore les techniques et matériaux utilisés.
En 1986, la liane devient un élastique en latex et les sauts sont réalisés à partir de ponts bien plus solides que les tours utilisées par les populations du Vanuatu.

A-J Hackett est d’ailleurs le pionnier de cette discipline en France puisqu’il réalise son premier saut à partir d’un téléphérique haut de 90 mètres.

Aujourd’hui, le saut à l’élastique conserve les mêmes bases et principes que le benji ancestral : il consiste à se jeter dans le vide muni d’une corde élastique attachée à la cheville ou au torse du « jumper », lui permettant ainsi de ralentir puis de mettre un terme à sa chute.

Philosophie et sécurité

Il est également nécessaire d’insister sur le fait que ce sport est accessible à toutes les personnes en quête de sensations ineffables procurées par cette immersion totale dans le vide.
Tous les fantasmes et désirs humains à propos de liberté et de capacité à braver les dangers sont comblés ; plus rien ne peut désormais arrêter le « jumper », qui a surmonté ses peurs et mis un terme à ses appréhensions.
Plusieurs points de départ peuvent convenir pour se lancer dans un saut phénoménal, indépendamment de leur hauteur : on peut effectuer un saut à partir de ponts, de grues, d’hélicoptères, de téléphériques ou tours de télévision, ou encore de montgolfières.

Bungee jumping depuis un pont
Bungee jumping depuis un pont

Le choix dépend soit de l’organisme choisi pour ce type d’activité, soit du choix du « jumper » lui-même.
De plus, aujourd’hui, une panoplie d’offres permet à chaque personne désireuse de le faire de pratiquer le saut à l’élastique, et ce dans les meilleures conditions de sécurité qui soient.
En effet, l’environnement très particulier lié à cette activité pour le moins hors du commun impose des mesures de sécurité drastiques.

Depuis 1989, le Ministère de la Jeunesse et des Sports avait déjà fait valoir une réglementation concernant les normes applicables à la pratique du saut à l’élastique.
Cette réglementation, pour le moins insuffisante, fut donc discréditée au profit d’un texte de loi plus strict ayant pour but de renforcer les mesures déjà mises en place en 1989 ainsi que la sécurité des « jumpers ».

Enfin, en décembre 2005, fut établi le texte de loi définitif qui régularise la pratique du saut à l’élastique.
En France, d’ailleurs, il existe une multitude de centres de pratiques du saut à l’élastique. Comptez d’ailleurs une cinquantaine d’euros en moyenne pour effectuer un saut.

Comment se fait le saut ?

Sur le viaduc, une équipe vous recueillera pour vous équiper d’un harnais de sécurité et d’une gaine composée de nombreux fils de latex, sorte de « cordon de vie » qui sera le lien entre votre corps et la terre ferme.
Vous êtes d’ailleurs sous la charge d’un moniteur qui sera le garant de votre sécurité. De plus, le matériel est régulièrement contrôlé et renouvelé. Soyez donc sûrs de votre exploit !

Le français Laurent COTTIN, cascadeur de métier, a reçu 6 fois le titre de champion du monde de saut à l’élastique.
Le plus haut saut à l’élastique dans l’eau a été réalisé par un chinois, Zhang Di, qui a sauté d’un hélicoptère à 50m de haut dans à Quindao, en Chine, le 15 novembre 2006. Zhang Di est d’ailleurs entré dans le Livre Guiness des Records.

Un doute sur un terme employé ? Besoin d'une définition ? Ce qu'il faut retenir est dans le glossaire.

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