Au sommaire
1) Le concept2) Un peu d'histoire
3) Un sport universel
4) L'équipement
Ce nouveau phénomène urbain connaît de plus en plus d’adeptes et ceux parmi les plus jeunes.
Fini l’image démodée et austère de la pêche, cette nouvelle génération de pêcheurs urbains apportent un vent de fraîcheur sur la discipline longtemps délaissée par les jeunes.
Le concept
Le street fishing ou « pêche urbaine » consiste à pêcher avec des leurres des poissons carnassiers. Loin du cliché de l’étang et de la barque, elle se pratique en pleine ville, dans des plans d’eaux délaissés dans les grandes métropoles telles que Paris ou encore Strasbourg, au bord des quais ou des ponts.
Deux qualités sont requises : rapidité d’exécution et dynamisme. Car le street fisher est loin d’être statique. Il ne cesse de bouger (marche à pied, vélo, transports en communs), toujours à l’affût du spot idéal.
Un peu d’histoire
Le street fishing (appelé aussi « Urban Fishing ») a vu le jour au début des années 80 aux États-Unis puis au Japon.
Il est né du désir de certains habitants de grandes métropoles de s’évader et de s’échapper en l’espace de quelques heures, du monde bétonné et bruyant de la ville, et de se retrouver en parfaite symbiose avec la nature tout en gardant dans la pratique le caractère dynamique et moderne qu’offrait le cadre urbain.
Mais pour Vincent, street fisher :
On dénombre d’ailleurs aujourd’hui plus d’une centaines de blogs et de forums à ce sujet et plus de 2000 adeptes à travers l’Europe essentiellement basés en France.
Le street fishing est plus qu’un simple loisir c’est aussi et surtout un sport. Il tente désormais de se professionnaliser à travers plusieurs compétitions se déroulant aux quatre coins de la France.
Un sport universel
Cette discipline est ouverte aux personnes de tout âge et de toute catégorie sociale.
Néanmoins il est fortement conseillé d’être majeur puisque la pratique de la discipline nécessite de nombreux déplacement de part et d’autre de la ville.
Il est évident que sa pratique impose une autre condition très importante : celle d’avoir suffisamment de temps libre pour profiter au mieux des plaisirs qu’offre la pratique de l’Urban fishing.
Enfin, pour séduire les plus jeunes, le prix du permis est considérablement réduit. Compter 10€.
A noter que la pratique du street fishing est d’avantage plébiscitée par les jeunes puisque d’après l’AFCPL (Association Française des Compétiteurs de Pêche aux Leurres), les nouveaux adeptes qui se laissent tenter par la pêche urbaine se situent en moyenne dans la tranche d’âge des 20-30 ans.
L’équipement
Un équipement minimum est requis pour la pratique du street fishing : une canne, un moulinet, des leurres sans oublier l’appareil photo pour immortaliser ses prises.
Un investissement minimum est donc préalablement requis. Compter minimum 100€ pour l’équipement de base, auquel il faut ajouter le prix du permis (50€), et tout les accessoires qui peuvent très facilement faire grimper la note.
Concernant la tenue vestimentaire, plus question des grosses bottes de pécheur et de l’imperméable démodé, tennis, baggy et lunettes de soleil sont désormais de rigueur, ceci, parallèlement dans le but de donner une image plus branchée et décontractée de la discipline qui se veut moderne et avant tout urbaine.
Il est important de souligner que l’équipement du street fisher diffère de celui du traditionnel pêcheur puisque la canne est beaucoup plus légère et compacte permettant un transport plus facile.
D’autre part, les appâts sont différents. Ainsi, on utilise à cet effet des « leurres » : ce sont des appâts artificiels (fabriqués pour la plupart en Chine et au Japon) à base de polyéthylène, ayant la forme de petits poissons et ne sont pas, chose importante, mortels pour le poisson.
Il peut alors être pêché et remis tout de suite à l’eau.
Une passion, une philosophie : n’importe quel passionné de street fishing vous le dira, plus qu’un loisir c’est avant tout un mouvement qui tente de réconcilier deux idées pas tout à fait incompatibles.
Pour Vincent :
D’autre part les street fisher militent, à travers leur pratique, pour une pêche plus moderne et plus responsable.
Chose que l’on retrouve dans leur slogan : « No Kill Generation » (une génération qui ne tue pas).
Le message est clair : Profitons de la beauté de la nature sans toute fois la tuer.
Un grand merci à Vincent Le Masson pour son témoignage.