Envie de s’essayer à la pêche, ce loisir rencontre un succès considérable en France.
Saviez-vous que la Fédération Nationale de Pêche (FNP) est la deuxième plus grosse fédération sportive de France, après celle du football ?
On recense plus de deux millions de licenciés pour la pêche en eau douce. Il faut y ajouter les pêcheurs en mer, plus difficilement quantifiables car ne possédant pas de permis.
A pratiquer seul ou en groupe, accessible à tous, ce loisir permet de s’approcher au plus prés de la nature tout en participant activement à la préservation de celle-ci.
Vous êtes intéressé par la pratique de la pêche, et vous voulez vous lancer ?
Il faut d’abord distinguer pêche en eau douce et pêche en mer.
Commençons par la pratique en eau douce.
Sachez avant toute chose, qu’il vous faudra être muni de votre carte de pêche. Renseignez-vous à l’AAPPMA la plus proche de chez vous (Association Agréée de Pêche et de Protection en Milieu Aquatique) qui dépend directement de la Fédération Nationale de Pêche.
Cette association pourra vous délivrer votre carte elle-même ou vous indiquer un de ses dépositaires agréés (magasin d’articles de pêche par exemple).
Pour connaître les différentes formules proposées (carte journalière, vacances, annuelle, découverte, etc.) et les montants des cotisations, rendez-vous sur le site officiel de la FNPF, vous y trouverez tout ce que vous devez savoir pour devenir un pêcheur averti.
Dans ce même but, vous avez la possibilité de suivre des Ateliers Pêche Nature, organisés localement par les Associations Agréées.
Destinés à un public jeune, adolescent ou adulte, encadrés par des moniteurs, ces ateliers, qui pour la plupart fournit le matériel, ont pour vocation d’inculquer les valeurs essentielles du pêcheur : respect du poisson, conscience du caractère fragile de l’environnement et des milieux aquatiques en particulier, respect de soi-même et d’autrui, connaissance du rôle des associations.
Il est difficile d’évaluer le budget moyen d’un équipement de pêche tant les possibilités de s’équiper sont toujours plus sont grandes.
Il dépend beaucoup du pêcheur, certains minimalistes d’autres suréquipés, de la technique de pêche pratiquée, du niveau d’expérience aussi. Sachez cependant que la pêche demeure un loisir très abordable et que l’on peut débuter sans se ruiner : une canne et quelques appâts suffisent.
Sachez aussi que la pêche offre un panel de techniques qui rendent sa pratique très variée : voici les principales.
Avant toutes les autres, il faut parler de la pêche au coup.
C’est sans aucun doute la technique la plus pratiquée et celle avec laquelle on débute : pêche statique, pratiquée sur une zone préparée avec un amorçage préalable afin de regrouper les poissons sur le coup. De même, la pêche à l’anglaise connaît un certain succès.
Adaptée de la pêche au coup, elle se pratique toute en finesse, sur des eaux calmes, avec un moulinet et une canne à anneaux ou télescopique.
Elle exige du pêcheur application et concentration. La pêche à la mouche requiert patience et adresse dans la fabrication de cet appât imitant au plus prés un insecte ; elle est appréciée des pêcheurs souhaitant relâcher leur prise car le poisson se décroche plus facilement.
La pêche à rôder sera appréciée des marcheurs.
Il s’agit d’une forme de pêche itinérante dans laquelle le pêcheur prospecte la berge, la ligne toujours tendue, avec pour but de donner vie à son appât.
Elle est particulièrement efficace pour les carnassiers, dont la truite, qui se tiennent embusqués, à l’affût d’une proie qui viendrait à passer.
Enfin, avant de vous précipiter au bord de l’eau, n’oubliez pas qu’il existe un calendrier pour la pêche. Si la majorité des espèces peut être pêchée toute l’année, il faut pour d’autres, respecter les dates d’ouverture de la pêche.
C’est particulièrement le cas pour la truite dont la pêche est interdite entre octobre et mars dans certaines eaux, de même les carnassiers, tels que le brochet et le sandre bénéficient d’une réglementation spécifique.
Et la pêche en mer, alors ?
La pêche en mer se pratique soit du bord soit en bateau. L’équipement pour la pêche depuis le bord est le même que pour la pêche au coup traditionnelle.
Comme pour la pêche en eau douce, c’est à vous de choisir entre le leurre ou l’appât vivant. Bien sûr on ne choisira pas la même canne selon que l’on pêche de la friture ou du maquereau.
Sur les plages sableuses, la pêche est pratiquée dans la vague (technique du surfcasting) et vise surtout les poissons plats (bar, merlan, etc.).
En bateau, on a le choix entre plusieurs stratégies ; celle du mouillage, de la dérive ou de la traîne (lente ou rapide).
Même s’il en a été plusieurs fois question, il n’existe toujours pas, en France, de permis de pêche pour la pêche en mer.
Cependant, certaines zones sont interdites à la pêche. C’est le cas dans certains ports ou à proximité de bases militaires, de centrales nucléaires ou encore d’usines.
Il y a, en outre, une réglementation à respecter en matière de taille minimale des poissons, des crustacés et des coquillages ; cela afin de garantir l’avenir des espèces.
Enfin, pour les régions concernées, ne négligez pas votre sécurité : pensez à consulter un calendrier des marées !