Lors d’un Noël de votre enfance, vous avez peut être eu la chance de recevoir un circuit automobile électrique dont vous rêviez tant, peut être est-il encore même dans votre grenier.
Quand bien même le Père Noël n’aurait pas pensé à vous, vous n’êtes certainement pas passé à côté de ce circuit où l’on y dépose de petites répliques d’automobiles (et d’autres véhicules d’ailleurs comme des camions) que l’on fait rouler, en se faisant parfois la course.
C’est peut être ce dernier point qui participa à le différencier des circuits de petits trains.
Saviez vous cependant que ce circuit est né en 1909, et que depuis il n’a cessé d’évoluer, remportant d’ailleurs un important engouement après les années 1960 à travers l’Occident.
Cette passion n’a pas disparu chez les enfants d’aujourd’hui, et même ceux d’hier, qui ont créé de véritables répliques de circuits existants, tel que celui des 24 heures du Mans.
Il convient de faire maintenant la différence entre deux types de circuits, celui en bois que les initiés appellent « slot racing », et celui en plastique qui est lui nommé circuit électrique routier.
Le fonctionnement est assez simple, au milieu de la route du circuit se trouve une rainure ( ou « slot » en anglais) dont les deux côtés sont recouverts d’un revêtement métallique conducteur, généralement en cuivre, tandis que sous le véhicule se trouve une petite mèche, appelée frotteur.
C’est ainsi que l’électricité produite par le petit moteur du véhicule et la friction entre le frotteur et les parties conductrices de la fente permettent le mouvement.
Les pneus jouent alors une grande importance dans le déplacement, puisqu’en mauvais état, ou trop durs, le véhicule en serait ralenti voire même stoppé.
Avant de connaître une évolution majeure, le slot racing était analogique, c’est-à-dire qu’il ne permettait d’accueillir une seule voiture par ligne, et n’était composé que de deux lignes le plus souvent.
A ce titre, une course avec uniquement deux opposants limitait l’esprit de compétition. Les constructeurs ont essayé de remédier à ce problème en proposant des modèles comportant jusqu’à huit lignes.
Malheureusement, en plus d’être beaucoup trop volumineux pour les particuliers, d’autres problèmes ne firent pas de cette innovation, une révolution.
Parmi ces problèmes, revient celui des dépassements.
En effet, puisque chaque véhicule est parqué dans sa ligne, le joueur en dépassant un autre n’en a qu’une sensation fictive, ne pouvant pas se rabattre.
C’est alors qu’apparu le numérique.
Cette solution permit d’autoriser le déplacement des plusieurs véhicules sur une même ligne, de créer des croisements où les joueurs peuvent se rabattre, et même bloquer la route à d’autres.
Certains de ces systèmes permettent de recréer une approche de la consommation de carburant, obligeant les pilotes à s’assurer de faire des arrêts fictifs de pleins.
Cette innovation importante permit donc de faire évoluer ce jeu en ajoutant une dose de réalisme, de stratégie et de compétition accrue.
Vous n’avez certainement pas la place chez vous pour entreposer un gigantesque circuit de slot racing etc… Ne vous en faites pas, beaucoup de clubs et de passionnés ont permis la création de grands et beaux parcours, qui sont ouvertes au public et aux associations.
Rendez-vous sur la FFVRC (Fédération française de voitures radio commandées) pour trouver un lieu de pratique.
Si vous voulez acquérir votre petit bolide, rendez vous dans les boutiques de miniatures ou bien sur internet. Comptez tout de même dans les 40 à 50€ pour les modèles les moins onéreux. Il est bien sûr possible de les accessoiriser et de changer les composants pour améliorer les performances de votre engin, tout est possible (pneus, transmission, carrosserie, etc…)
Avec un entretien assez peu contraignant, pensez simplement à nettoyer les rails, à remplacer de temps à autre les frotteurs, et graissez les pignons, vous passerez certainement plus de temps à jouer.
Vous allez oublier bien vite les jeux vidéos de course poursuite en faveur de la simplicité mais néanmoins palpitant du slot racing.
